Après la folie du match aller, on s’attendait à une rencontre encore rythmée ce mercredi soir entre le Real Madrid et Liverpool. Et pour cause, les Reds devaient absolument enflammer la rencontre pour espérer se qualifier et rattraper le retard de trois buts (2-5 au match aller). Jurgen Klopp alignait quatre attaquants pour bousculer la défense madrilène. Darwin, Salah, Gakpo et Jota débutaient donc face à une équipe du Real Madrid sans surprise. Camavinga était préféré à Tchouameni dans ce rôle de sentinelle devant la défense. Cette confrontation démarrait très fort avec un Vinicius toujours très remuant sur le front de l’attaque qui allumait la première mèche. Mais la première grosse occasion était du côté de Liverpool avec une belle frappe de Darwin repoussée par un Courtois vigilant (7e). Dans la foulée, c’est Alisson qui sauvait les Reds en s’interposant de manière impressionnante devant Vinicius. Le portier brésilien enchaînait avec une belle parade face à Vinicius encore (15e), puis sur une frappe de Camavinga qu’il repoussait sur la barre (20e). De quoi conserver les infimes espoirs de Liverpool qui ne parvenait pas à bousculer une équipe du Real tout en gestion.
Au retour des vestiaires, Liverpool n’avait d’autre choix que de se découvrir un peu plus pour tenter de perturber une défense madrilène sereine jusqu’ici. Mais les hommes de Jurgen Klopp manquaient d’idée, de précision dans le dernier geste et n’emballaient absolument pas la rencontre. Au contraire, ce sont même les Madrilènes qui se procuraient les plus grosses occasions. Mais quand Alisson ne s’interposait pas, c’est Benzema qui ne trouvait pas la cadre. Le Français faisait preuve de beaucoup d’erreurs techniques. Heureusement sans conséquence pour son équipe. Et c’est même après un nouveau contrôle manqué de KB9 que le Real Madrid trouvait la faille. Le ballon retombait dans les pieds de Vinicius qui ratait aussi totalement sa frappe. Il en profitait cependant pour glisser le cuir à Benzema qui n’avait plus qu’à marquer dans le but vide (80e). L’ex international français se blessait étrangement sur ce but et cédait sa place dans la foulée. Mais sa réalisation scellait définitivement la qualification du Real Madrid qui n’aura pas tremblé face à une triste équipe de Liverpool (6-2 sur l’ensemble des deux matches). Les hommes de Carlo Ancelotti filent en quarts de finale et découvriront leur adversaire vendredi lors du tirage au sort.
Ligue des Champions : le Napoli corrige l’Eintracht et décroche une qualification historique pour les quarts.
Vainqueur du huitième de finale aller sur le terrain de l’Eintracht (2-0), le Napoli était favori pour décrocher son ticket pour les quarts. Un statut que les Partenopei ont assumé sans problème en s’imposant 3-0.
Leader incontesté du classement de Serie A (18 points d’avance sur le deuxième), le Napoli était bien parti pour se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Une première puisque les Napolitains n’ont jamais atteint ce stade de la compétition. Impressionnants sur le terrain et capables d’aller s’imposer à Francfort (2-0) il y a trois semaines, les Partenopei étaient les grands favoris de ce huitième retour face à l’Eintracht. De plus, les tenants de la Ligue Europa devaient composer sans Randal Kolo Muani, expulsé à l’aller.
Avant le coup d’envoi de la partie, le seul point noir pour les Transalpins a été les violents incidents qui ont éclaté au coeur de la ville italienne, en raison d’affrontements entre hooligans allemands et italiens. Autour du Stade Maradona, rien à signaler en revanche. Le match a donc pu démarrer à l’heure et comme à son habitude, le Napoli n’a pas fait de round d’observation. Bien décidés à sceller le sort du match rapidement, les hommes de Luciano Spalletti ont allumé la première mèche dès la première minute par Matteo Politano. Heureusement pour l’Eintracht, Kevin Trapp veillait au grain.À lireLdC, Naples-Eintracht : Grégory Sertic a été frappé
Osimhen voit double
Le club germanique pouvait d’ailleurs remercier l’ancien portier du PSG de ne pas être éliminé dès la mi-temps, grâce à ses deux arrêts décisifs face à la fusée Khvicha Kvaratskhelia (19e, 43e). Ça, c’est ce que Francfort pensait alors que le temps additionnel de la première période était sur le point de se terminer. Mais sur un énième débordement côté droit de Politano, Victor Osimhen a placé une détente phénoménale pour aller battre Trapp de la tête (1-0, 45e+2). À la pause, la messe était dite.
Au retour des vestiaires, la domination napolitaine s’est poursuivie. Kvaratskhelia n’était toujours pas en réussite face à Trapp (61e), mais Osimhen en a profité pour s’offrir un doublé (2-0, 53e). Neuf minutes plus tard, Piotr Zielinski corsait l’addition en se faisant justice sur penalty, après une faute de Son (3-0, 62e). 3-0, score final, 5-0 en cumulé, le Napoli a rejoint sans problème le Real Madrid, Benfica, Chelsea, l’AC Milan, le Bayern Munich, l’Inter et Manchester City en quart de finale.